1 – Me voilà chez Philippe Kohler

 

Lui, c’est le propriétaire des gîtes bleus, un ensemble de logements installés sur deux hectares, entourés de la nature en Saône et Loire.

Originaire de Suisse, Philippe s’est installé ici il y a 25 ans. Progressivement il a conduit avec efficacité la construction, l’aménagement et la rénovation de la propriété.

Pendant longtemps, il a été éducateur d’adolescents fragiles qu’il accueillait sur ces lieux avant de mettre fin à cette activité.

Je vous partage mes premiers pas dans son « oasis » à Montpont-en Bresse. Il ne s’agit pas exactement d’un écolieu plutôt d’un lieu d’accueil de woofers depuis 5 ans.

À mon arrivée, le petit groupe, déjà sur place, termine sa journée de travail sur le kerterre en construction. C’est une petite habitation à faible empreinte écologique qui s’appuie sur des méthodes et matériaux traditionnels.

Et hop ! Je fais la connaissance de Manuella , Jean-Christophe , Sophie et Max lors d’une baignade dans le mini-lac ! Mes camarades de woofing viennent du Brésil, d’Italie, de Montpellier, d’Auvergne et ont entre 25 et 45 ans !

 

2 – Le petit goût de paradis rural s’intensifie

 

Flâner dans tous les recoins de la propriété me fait prendre la mesure de la beauté et richesse des lieux

Je découvre les 5 gîtes atypiques entourés de leurs jardins, l’énorme et luxuriant potager où on récolte les victuailles de nos repas, une étonnante serre géante en forme de pyramide, les poneys, le poulailler, les ruches, l’immense volière abritant des oiseaux exotiques…

 

3 – Ici, on participe aux chantiers en fonction des nouveaux projets en cours du propriétaire.

 

En l’occurrence, Philippe souhaiterait, à terme, développer son activité d’accueil de séminaires autour du bien-être en permettant à des thérapeutes d’animer des stages sur place. La maison en Kerterre pourrait servir d’hébergement aux animateurs de stage.

A côté de la construction, on peut aussi se rendre utile en cuisine, au potager ou donner un coup de main pour les gîtes.

Ces quelques jours sont pour moi l’occasion de m’immerger dans un mode de vie collectif, participatif et soucieux de son impact sur l’environnement

A la fin de la semaine, on a bien avancé dans la construction de l’étonnante maison à cheveux de chanvre !


C’est une belle expérience que les chantiers participatifs : on se frotte à la vie en commun avec une réalisation à accomplir ensemble, on découvre des techniques et bien-sûr on y fait de belles rencontres humaines et avec le vivant en général.

 

4 – Je prends conscience qu’il y a beaucoup de paramètres en jeu pour que la cohabitation et le chantier se passent au mieux.

 

Une grosse responsabilité pour celui ou ceux qui accueillent.  

Il s’agit de mettre en place l’organisation, la mise à disposition de matériel, un minimum de mesure de sécurité, des consignes claires, des règles explicites pour que tout le monde s’y retrouve.

C’est un exercice assez exigeant car il faut trouver le bon dosage entre convivialité et productivité, pédagogie et directivité.

Philippe, aguerri dans ce type de démarche, s’en sort plutôt bien pour atteindre l’équilibre. Il parvient à faire circuler la bienveillance à tous les étages tout en assurant la dimension opérationnelle du chantier.

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